L'Evangile au cœur de notre vie
11 JUILLET 2022
Lundi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire
Notre Seigneur disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Qui a trouvé sa vie la perdra ; qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera. Qui vous accueille m’accueille ; et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité de juste recevra une récompense de juste. Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. » Lorsque le Seigneur Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.
© Source AELF
Ce n’est jamais facile de faire un commentaire objectif quand nous entendons certaines paroles de Notre Seigneur Jésus, celles de ce jour.
Il faut se mettre dans le contexte de l’époque. La venue de notre Seigneur Jésus n’a pas fait du tout l’unanimité dans la religion juive. Les autorités religieuses pensaient que notre Seigneur allait par son enseignement semer le trouble non seulement dans l’Esprit des hommes et des femmes, mais aussi dans le contexte géopolitique où l’Empire romain régnait sur tout le pourtour de la méditerranée.
La vie des premiers chrétiens a été très difficile par des persécutions et des massacres. Il y avait pléthore de martyrs, à Rome, avant que le christianisme soit la religion officielle de l’empire de Rome, c’était une vraie hécatombe. Il faut aussi le dire et ne pas l’occulter. Quand l’Église est devenue un pouvoir, à son tour, elle a persécuté.
Notre Seigneur Jésus dit quelque chose qui peut nous frapper : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ». On pense au premier abord aux apôtres et aux autres missionnaires qui s’engagent comme prêtre, religieux ou religieuses. Mais pas seulement. Notre Seigneur Jésus nous demande que nous dépassions tout ce qui nous attache, toutes les servitudes et les soumissions qui nous empêchent d’être libres. Notre Seigneur Jésus ne nous dit pas de ne plus aimer nos parents et nos enfants. Il nous dit de les mettre au cœur de notre vie, en lui et par lui.
Notre Seigneur Jésus nous demande aussi d’être ouvert aux autres et il donne l’exemple symbolique d’un simple verre d’eau fraîche. « celui qui donnera à boire, même un simple verre d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : non, il ne perdra pas sa récompense. »
L’amour pour notre Seigneur Jésus n’est pas une jauge, l’amour est plein d’espérances.