L'Evangile au cœur de notre vie
Jeudi 3 mars 2022
Jeudi après les cendres
Notre Seigneur Jésus déclara à ses disciples : « Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. » Notre Seigneur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. Quel avantage un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
© Source AELF
Commentaire de notre courant
Dans le texte de ce jour, notre Seigneur dévoile en ce deuxième jour de carême l’issue de sa mission, assez violente, qui s’ouvre à la vie éternelle. Il répond clairement à une question que lui-même avait posé dans un autre passage : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
Même si vous avez pris comme nous vos distances envers l’Église Catholique, retirés de la communauté, profitez de ce carême pour vous rapprocher de la Parole de Dieu, de prier pour connaître dans votre sphère privée le changement que vous pourriez avoir pendant ce temps fort.
Qu’est-ce qui est nécessaire dans nos vies ? Qu’est-ce pour nous un désintéressement, un sacrifice ? Beaucoup de choses nous retiennent dans ce monde consumériste, un monde qui nous agite et nous mène à des habitudes qui nous font plus de mal que du bien. Ce monde n’a de cesse que d’assouvir nos désirs… La renonciation volontaire, en toute liberté a un sens positif. Renoncer à quelque chose pendant le carême, c’est toujours en vue de vivre pleinement notre foi dans la prière et auprès de ceux qui sont les plus éloignés de l’Église.