JOUR 14
L'Evangile au cœur de notre vie
MATTHIEU 12, 1-21
En ce quatorzième jour de notre Carême, nous poursuivons notre lecture sur la vie missionnaire de notre Seigneur Jésus.
Vie missionnaire de notre Seigneur Jésus (suite)
Les épis arrachés
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers des champs de blé. Ses disciples eurent faim et se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les Pharisiens lui dirent: « Vois tes disciples qui font ce qu'il n'est pas permis de faire pendant le sabbat ». Il leur répondit: « N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ses compagnons, comment il est entré dans la maison de Dieu et comment ils ont mangé les pains de l'offrande, que ni lui, ni ses compagnons n'avaient le droit de manger, mais seulement les prêtres? Ou n'avez-vous pas lu dans la Loi que, le jour du sabbat, dans le temple, les prêtres profanent le sabbat sans être en faute? Or, je vous le déclare, il y a ici plus grand que le temple. Si vous aviez compris ce que signifie : C'est la miséricorde que je veux, non le sacrifice, vous n'auriez pas condamné ces hommes qui ne sont pas en faute. Car il est maître du sabbat, le Fils de l'homme».
L'homme à la main paralysée
De là, il se dirigea vers leur synagogue et y entra. Or se trouvait là un homme qui avait une main paralysée; ils lui posèrent cette question: « Est-il permis de faire une guérison le jour du sabbat »? C'était pour l'accuser. Mais Jésus leur dit: « Qui d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans un trou le jour du sabbat, n'ira la prendre et l'en retirer? Or, combien l'homme l'emporte sur la brebis! Il est donc permis de faire le bien le jour du sabbat ». Alors il dit à cet homme: « Étends la main ». Il l'étendit et elle fut remise en état, aussi saine que l'autre. Une fois sortis, les Pharisiens tinrent conseil contre lui, sur les moyens de le faire périr.
Jésus, le serviteur de Dieu
L'ayant appris, Jésus se retira de là. Beaucoup le suivirent; il les guérit tous. Il leur commanda sévèrement de ne pas le faire connaître, afin que soit accompli ce qu'a dit le prophète Esaïe: Voici mon serviteur que j'ai élu, mon Bien-aimé qu'il m'a plu de choisir, je mettrai mon Esprit sur lui, et il annoncera le droit aux nations. Il ne cherchera pas de querelles, il ne poussera pas de cris, on n'entendra pas sa voix sur les places. Il ne brisera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui fume encore, jusqu'à ce qu'il ait conduit le droit à la victoire. En son nom les nations mettront leur espérance.
© Source T-O-B