JOUR 17
L'Evangile au cœur de notre vie
MATTHIEU 13, 18-35
En ce dix-septième jour de notre Carême , nous poursuivons notre lecture sur la vie missionnaire de notre Seigneur Jésus.
Nous relisons la parabole du semeur car notre Seigneur va nous expliquer cette parabole.
Jésus dit cette Parabole « Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin; et les oiseaux du ciel sont venus et ont tout mangé. D'autres sont tombés dans les endroits pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre; ils ont aussitôt levé parce qu'ils n'avaient pas de terre en profondeur; le soleil étant monté, ils ont été brûlés et, faute de racine, ils ont séché. D'autres sont tombés dans les épines; les épines ont monté et les ont étouffés. D'autres sont tombés dans la bonne terre et ont donné du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente. Entende qui a des oreilles»!
L’interprétation de la parabole du semeur
Vous donc, écoutez la parabole du semeur. Quand l'homme entend la parole du Royaume et ne comprend pas, c'est que le Malin vient et s'empare de ce qui a été semé dans son cœur ; tel est celui qui a été ensemencé au bord du chemin. Celui qui a été ensemencé en des endroits pierreux, c'est celui qui, entendant la Parole, la reçoit aussitôt avec joie; mais il n'a pas en lui de racine, il est l'homme d'un moment: dès que vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe. Celui qui a été ensemencé dans les épines, c'est celui qui entend la Parole, mais le souci du monde et la séduction des richesses étouffent la Parole, et il reste sans fruit. Celui qui a été ensemencé dans la bonne terre, c'est celui qui entend la Parole et comprend: alors, il porte du fruit et produit l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente ».
La parabole de l'ivraie
Il leur proposa une autre parabole: « Il en va du Royaume des cieux comme d'un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Pendant que les gens dormaient, son ennemi est venu; par-dessus, il a semé de l'ivraie en plein milieu du blé, et il s'en est allé. Quand l'herbe eut poussé et produit l'épi, alors apparut aussi l'ivraie. Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire: "Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il s'y trouve de l'ivraie"? Il leur dit: "C'est un ennemi qui a fait cela". _ Les serviteurs lui disent: "Alors, veux-tu que nous allions la ramasser"? "Non, dit-il, de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez le blé avec elle. Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs: Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes pour la brûler; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier"».
Le grain de moutarde
Il leur proposa une autre parabole: « Le Royaume des cieux est comparable à un grain de moutarde qu'un homme sème dans son champ. C'est bien la plus petite de toutes les semences; mais, quand elle a poussé, elle est la plus grande des plantes potagères: elle devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent faire leurs nids dans ses branches ».
© Source T-O-B